Parfois votre enfant est difficile à calmer et il n’est pas évident de l’aider à gérer ses émotions car vous êtes vous-même submergée par les vôtres.
Saviez-vous que 60% des émotions de votre enfant sont liées aux vôtres ?
Votre enfants est une éponge, il perçoit tout de vous, même si ce n’est pas exprimé, votre stress, votre contrariété, votre tristesse, il le ressent et réagit à cela avec ses propres émotions.
Résultat ? Un bon cocktail bien sympathique dans lequel vous êtes bien remuée et parfois sans solution.
Savoir gérer vos propres émotions, oser prendre soin de vous, peut parfois être une clé très utile, et trop souvent mise de côté, pour être en mesure d’accompagner au mieux votre enfant vers plus de sérénité.
Pourquoi il est important de prendre soin de vous ?
Etre mère a son lot de complications dès lors que vous êtes dans le déni de vos propres besoins.
Avoir des besoins en tant que mère est légitime et naturel : besoin de temps pour vous, besoin de repos, besoin de changer d’air, besoin de vous sentir utile en dehors du périmètre familial, besoin de vous détendre, besoin de vous retrouver en tête à tête avec votre compagnon, besoin de créer… tous ces besoins sont ceux d’une femme qui ne s’oublie pas pour l’autre et pour son enfant.
Avoir un enfant ne signifie pas vous mettre de côté et devenir mère à 300%. C’est portant ce que font beaucoup de mères.
La conséquence ? Presque toutes sont au bout du rouleau, malheureuses, en colère et surtout très remuées par leur besoin de repos qu’elles ne s’accordent pas.
Etre mère ne signifie pas n’être plus que mère, être une mère c’est aussi être une femme qui aime son indépendance, sa liberté et qui sait écouter ses désirs.
Imaginez…
Avoir du temps pour vous de temps en temps, être reposée, sereine, vous sentir soutenue et aimée…
Quelle mère seriez-vous alors ?
Une mère patiente, une mère qui sait trouver les mots qui réconfortent, les idées pour apaiser son enfant, une mère pleine de ressources et d’intuition.
Une mère épanouie avec un enfant bien plus calme en sa compagnie car elle serait bien plus calme elle-même.
Alors qu’est-ce qui vous empêche d’accéder à cela ?
Des croyances inconscientes comme : « je dois me sacrifier pour les autres », « c’est mal d’être égoïste », « je ne serai pas comprise par les autres si je pense à moi », « je n’ai pas le droit de penser à moi »…
Pourquoi avons-nous ces croyances ?
Parce que nous nous préoccupons du regard des autres, du jugement des autres… et cela est bien ancré dans la société, nous croyons avoir besoin d’être valable aux yeux des autres, d’être reconnue dans nos qualités, de se dévouer pour être respectée, d’être là pour tout le monde…
Oui une mère aime prendre soin de sa famille et de ses proches mais elle a aussi besoin de s’écouter parfois, et elle a la possibilité de le faire sans avoir peur du jugement de la famille ou de l’entourage.
Comment allez vers cela plus facilement ?
Il existe différentes approchent pour vous défaire des schémas inconscients qui vous limitent et vous enferment dans des interdits et des mal-être inutiles.
La kinésiologie en est une, elle permet de libérer ces mémoires inconscientes, parfois héritées, pour aller consciemment vers une plus grande écoute de vos besoins et de vos limites, pour faire vos propres choix, compatibles avec les besoins de votre compagnon et ceux de votre enfant sans tenir compte du « qu’en dira-t-on ».
Les personnes qui vous aiment savent que vous avez du cœur, tellement d’ailleurs que vous savez les comprendre sans les juger, les soutenir autant que possible et bien sûr apporter de l’affection, de l’harmonie et de la douceur à votre foyer.
Pour que cela soit possible et équilibré, il est primordial que vous puissiez aller puiser dans la nature, dans des moments de repos ou de relaxation, auprès de vos amis et de votre compagnon, de l’énergie, du bien-être, de la bienveillance pour en redistribuer de façon exponentielle à votre enfant.
Oui être mère c’est savoir aussi s’aimer soi, sans égoïsme aucun, simplement parce que c’est vital pour vous et bon pour toute la famille.
Commentaires récents