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Je vous propose dans cette lecture d’intégrer, tout en lisant, des concepts, mais aussi des rééquilibrages par les mots. Je vous invite à lire calmement, avec douceur vis-à-vis de vous-même et de répéter à voix haute le dernier paragraphe pour vous permettre d’avancer, si vous le désirez, dans l’intégration des notions de liberté face à l’héritage transgénérationnel. Belle intégration

Ce que l’on hérite de nos ancêtres dépasse la notion d’ADN, de critères génétiques, on hérite également des blessures, des peurs et des souffrances des membres de notre famille qui ont vécu avant nous divers traumas, divers évènements difficiles. En cela nos mémoires portent aussi la résonance de ces traumas et évènements. La peur de manquer par exemple est assez facilement entendable par la possibilité que nos ainés aient pu manquer réellement de nourriture, de sécurité, d’amour et en cela nous en sommes les héritiers, c’est-à-dire que même si aujourd’hui nous ne manquons de rien, nous avons peur de manquer.

Comprendre l’impact de ce qu’ont vécu nos ancêtres, nous aide à nous libérer de ce qui n’est pas vraiment à nous, de comprendre que ces peurs sont liées à des évènements qui ne sont pas les nôtres et ainsi rendre à leurs propriétaires ces peurs, ces souffrances.

Nous ne sommes pas comme eux.

Aujourd’hui nous savons que nous sommes des êtres indépendants et libres des schémas familiaux si nous en prenons conscience et nous pouvons ainsi retrouver notre libre arbitre, faire nos propres choix et guérir en profondeur des maux transmis par l’arbre généalogique.

Ce qui compte aujourd’hui, c’est avant tout de se reconnecter à la vie présente, au présent, pour être en lien avec notre vie et ainsi ne plus subir les répétitions de schémas inconscients du passé hérité.

Ce passé n’est pas négatif en soi, il est simplement important d’identifier qu’il n’est pas le nôtre pour s’offrir la paix et la confiance que notre vie est unique et propre à notre énergie, à l’intention qu’on lui donne, aux aspirations qui résonnent en nous. Nous pouvons ainsi montrer le chemin à nos enfants qu’être à l’écoute de sa fréquence, de sa volonté personnelle, de donner vie à ce qui nous élève, nous fait grandir.

Répéter des schémas de soumission, de dépendance, de peur n’a aucun sens.

Pourquoi le répéter ?

Nous savons aujourd’hui que l’inconscient choisit de s’identifier à un groupe, à une famille, pour se sentir en sécurité, alors il choisit la famille car c’est ce qu’il connait le mieux. Pour faire partie du groupe, l’inconscient croit devoir suivre les erreurs des membres du groupe, par fidélité, par dépendance. Accepter d’être soi, lâcher ce besoin d’appartenance à cette famille est un grand pas à franchir, ce pas est pourtant décisif pour être libre et heureux.

Le clan, le groupe, n’a de sens que s’il me permet de me sentir accueilli(e) tel(le) que je suis et non s’il m’enferme.

« Je m’enferme seul(e) dans un clan par peur et je suis en colère contre la vie » : regarde, ouvre les yeux, observe, pourquoi t’attaches-tu à ce clan ? En toi tu as toutes les ressources pour te faire confiance et grandir hors de cette famille qui t’a élevé, je ne parle pas de ne plus l’aimer, ni de ne plus la côtoyer, de ne plus l’apprécier, je parle de choisir de sortir de la dépendance, de la croyance de devoir être soumis à la « tradition » du groupe.

« Je choisis ma propre tradition, ma propre règle, je choisis d’être cet être unique qui avance vers la paix, la douceur et l’amour véritable. Je suis soutenu(e) par mes ancêtres pour le faire, il n’y a que mon inconscient qui ne veut pas le voir.

Alors j’ouvre les yeux, je regarde devant moi et je choisis d’être moi, véritablement moi, un être libre, béni, aimé et en sécurité. »